28% des Français envisagent de créer ou de reprendre une entreprise

13 feb 2019

2 min

28% des Français envisagent de créer ou de reprendre une entreprise

*28, ce n’est pas le nombre de fois où votre patron vous a jeté un regard noir après que vous soyez arrivé en retard, non, 28% c’est le nombre de Français qui envisagent de créer ou de reprendre une entreprise. Ce chiffre a été révélé le 29 janvier 2019 par OpinionWay lors d’un sondage mené pour l’UAE avec la participation de la Fondation Le Roch Les Mousquetaires.
28%, c’est au final plus d’une personne sur quatre, autant de gens que l’on pourrait croiser dans la rue ou au supermarché et qui rêveraient de devenir, un jour, leur propre patron.*

L’entrepreneuriat sous le feu des projecteurs

Si l’entrepreneuriat attire de plus en plus, le salariat a toujours la cote. En France, 63% des répondants se projettent, dans leur avenir professionnel, uniquement comme salariés.
Cependant, les chiffres le prouvent, le pourcentage de potentiels futurs créateurs d’entreprises en France est passé de 25% à 28% sur une année, soit une augmentation de 3 points ! Parmi eux, 50% comptent se lancer dans les deux ans, ce qui représente 7,5 millions de Français.
Lors d’une conférence de presse donnée par Pierrette Schuhl, membre de l’INSEE, le 29 janvier dernier, il a été mis en lumière qu’en 2018 « 100 00 entreprises de plus ont été créées par rapport à 2017 ». Et cette tendance générale est particulièrement significative depuis la création du statut d’auto-entrepreneur en 2009 puisque le nombre d’entreprises créées n’a fait qu’augmenter, passant de 332 000 en 2008 à 691 000 en 2018, un record !
Par ailleurs, lorsque l’on demande aux Français sous quel statut ils s’imaginent lancer leur propre boîte, 50% d’entre eux envisagent celui de micro-entrepreneur et 34% celui de société classique.

Des atouts qui plaisent à tous

Mais alors, qu’est-ce qui attire autant dans l’entrepreneuriat ? Quand certains déclarent vouloir être leur propre patron (59%), d’autres souhaitent avant tout s’épanouir ou réaliser un rêve (50%), viennent ensuite ceux qui veulent gagner plus d’argent (32%) et ceux qui veulent se lancer un défi (24%) ou qui s’imaginent changer d’horizon (22%). L’entrepreneuriat est aujourd’hui beaucoup plus valorisé dans les médias, et rien n’incite plus les potentiels futurs entrepreneurs à franchir le pas que de voir des projets similaires aux leurs prendre vie. Mais les contextes nationaux et internationaux jouent-ils un rôle dans cette remontada française ?

Des voisins inspirants

La France connaît un nombre de potentiels futurs entrepreneurs croissant, et c’est encourageant. Mais nos voisins européens ne sont pas en reste, bien au contraire. Début janvier, une étude similaire a été menée auprès de quatre autres pays Européens, et les résultats sont bluffants. En Allemagne, 31% des personnes interrogées ont manifesté un désir entrepreneurial. Mais c’est au Royaume-Uni et en Espagne que ce même chiffre atteint des sommets, représentant respectivement 51 et 55% de la population questionnée. La médaille d’or revient à la Pologne avec ses 62%, soit pas moins de 34 points de plus que la France.
Il n’y a cependant pas de quoi se laisser intimider mais plutôt matière à faire de leur enthousiasme à entreprendre notre exemple.

En France et dans le monde, on ne cesse d’entendre parler des success stories de start-up et d’auto-entrepreneurs ayant fait preuve d’audace et de persévérance, et de plus en plus nombreux sont ceux qui se posent aujourd’hui cette même question : « pourquoi pas moi ? »
C’est vrai que, comme disait Benjamin Franklin : « Il y a bien des manières de ne pas réussir, mais la plus sûre est de ne jamais prendre de risques. » À méditer.

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